GK3: bâtir des partenariats13 décembre 2007 Près de 1800 visionnaires, innovateurs, praticiens et des acteurs oeuvrant dans le domaine de la politique liée aux technologies de l'information et de la communication (TIC) se sont réunis pour partager des connaissances et créer des partenariats à l'occasion de la Troisième Conférence Globale du Savoir (GK3) à Kuala Lumpur, Malaisie, du 11 au 13 décembre 2007. Des participants de 135 pays étaient présents, issus pour 19% d'entre eux du secteur public, 21% du secteur privé, 29% de la société civile, 20% d'organisations internationales, 5% des médias et 6% d'institutions académiques. Les thèmes du GK3 étaient "Emerging People, Emerging Markets, Emerging Technologies" ce qui se résume en un point de convergence dynamique sur l'interaction, l'interface et les interrelations entre les sujets liés au Savoir pour le Développement (K4D) et les Technologies de l'Information et de la Communication pour le Développement (ICT4D) dans le contexte des sociétés, des économies et des technologies en émergence dans le monde. Comme membre de Global Knowledge Partnership (GKP), ICVolontaires a organisé une table ronde et a participé à une session de haut niveau conjointement organisée par l'Alliance Mondiale pour les TIC et le Développement (GAID) et GKP. ICV a également facilité les préparatifs et à livré un message "message sur le cybervolontariat" auquel ont contribué un certain nombre d'organisations et qui a été lu au pavillon de GKP. En plus, notre association a représenté Maaya - Réseau Mondial pour la Diversité Linguistique - avec qui GKP a signé un accord de partenariat, signé par Adama Samassékou, président de Maaya et de la Fédération ICVolontaires, et Rinalia Abdul Rahim, Directrice exécutive de GKP. Le secrétariat de Maaya est actuellement hébergé par ICVolontaires. Panel sur le Volontariat à l'Ere du NumériqueQuelles sont les tendances et les changements auxquels on peut s'attendre ces prochaines années en matière de volontariat vue l'interaction entre technologies, marchés et citoyens? Quels sont les défis quant à la pérennité d'actions liées au cybervolontariat pour le développement aujourd'hui? Quelles sont les mesures qui doivent être mises en place pour répondre à ces défis et comment les organisations de volontariat doivent-elles s'adapter à l'ère du numérique? Ces questions et beaucoup d'autres étaient abordées par un panel d'experts durant la session. Parmi les orateurs figuraient Barbara Waugh, Directrice, Relations Universitaires de Hewlett-Packard Company, Paul Jhin, Directeur des Initiatives Spéciales, Siège Peace Corps, Quinn Sutton, Directeur exécutif, Digital Alliance Foundation et Sobri Ahmad, Secrétaire général du Comité d'ASEAN de la Coopération pour la Jeunesse. La session a été ouverte par Sarbuland Khan, Coordinateur exécutif de l'Alliance Globale des Nations Unies pour les TIC et le Développement. Viola Krebs, Directrice exécutive de la Fédération ICVolontaires, mettant en oeuvre un Programme CyberVolontaires, a servi de modérateur pour cette session. Le volontariat est un phénomène de masse et une expression de solidarité dans un contexte de développement impliquant des centaines de millions de personnes de par le monde. Si on réunissait tous les volontaires dans une seule nation, ils représenteraient la 5e puissance mondiale. A un moment de l'histoire où la communauté internationale et des décideurs se retrouvent face au défi de faire partager le plus largement possible les opportunités pour le développement humain, à l'ère du numérique, il est opportun de considérer plus que jamais le rôle du volontariat. Des avancées rapides en matière de TIC ont rendu le monde plus "interconnecté". Cela a également créé un fossé entre ceux qui ont accès aux TIC et des compétences dans ce domaine, et ceux qui n'ont en pas. Sans compétences en matière de TIC, un grand nombre d'individus ne sont pas en mesure de se connecter et de bénéficier des opportunités qu'offre le partage des savoirs par le net. Ils courent ainsi le risque d'être mis à l'écart, devenus malgré eux "les laissés pour compte" de cette avancée spectaculaire. Le volontariat lié aux TIC a un rôle important à jouer pour s'approcher au plus près des Objectifs du Millénaire pour le Développement (MDGs) et pour réduire cet écart. A travers différents exemples, les intervenants ont illustré comment le volontariat lié aux TIC offre des solutions aux problèmes du développement de compétences qui peut à son tour aider des nations à cueillir les fruits de l'ère du numérique pour le développement. Il permet également à des communautés pas ou peu connectées de rejoindre la Société de l'Information, particulièrement dans les pays en développement, en rendant possible un partage de compétences et de savoir lié aux TIC. Parmi les exemples mentionnés étaient cités MentorNet, une organisation à but non lucratif facilitant l'accès aux connaissances scientifiques et techniques des femmes à travers l'utilisation d'un programme dynamique de conseils basés sur les technologies et qui est soutenu par Hwelett-Packard. Mentionné de même, le Cyber Development Corps (CDC) qui forme des volontaires en Asie. Cette session organisée conjointement entre GKP et UN-GAID avait pour objectif de sensibiliser les participants à l'impact et à l'importance du volontariat lié aux TIC pour réduire le fossé numérique, que ce soit dans le domaine de la santé et de l'éducation, ou encore pour faire face à des catastrophes naturelles. Paul Jhin des Volontaires de la Paix des Etats-Unis a esquissé le plan d'action suivant pour s'approcher des MDGs:
Des défis pour offrir des services liés au cybervolontariat ont également été mis en exergue. Quinn Sutton a souligné que la gestion de volontaires était avant tout lié au développement de compétences et à l'organisation des efforts: "Les volontaires sont comme des chats, vous devez vous en occuper," a-t-il souligné. La Digital Alliance Foundation a pour objectif de former 1'000'000 de personnes et de leurs donner les bases liées aux TIC d'ici 2017. Les discussions impliquant des participants ont également tourné autour de la question de la définition du cybervolontariat (collaborations virtuelles et physiquement dans le même lieu), ainsi que de savoir comment s'assurer la pérennité d'initiatives impliquant des volontaires et comment obtenir un soutien d'acteurs privés et publics. "La discussion ne doit pas s'arrêter ici", a souligné Sarbuland Khan dans ses remarques de conclusion. "Cette session devrait en effet servir comme catalyseur pour des échanges et des discussions futurs au sein de GAID et de GKP," a-t-il ajouté. L'une des bases pour ces discussions sera le message lié au cybervolontariat qui met en exergue un certain nombre de points à approfondir dans un avenir proche. Documents complémentaires
Présentations
Liens complémentairesPublié: 2010-1-05 Mis à jour: 2010-1-05 | ||||