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Rapport (Partie 2): Symposium International sur le Volontariat et le Développement des Compétences Humaines dans la Société de l'Information (ISV 2003)

Dakar, Sénégal, 23 au 25 octobre 2003
25 octobre 2003

Atelier 4: L'infrastructure en Afrique

Atelier 4: L'infrastructure en Afrique

Date: 24 octobre 2003, 9h00 à 17h30
Modératrice: Ulla Skiden, World Computer Exchange, Suède
Rapporteurs: UllaSkiden, Johan Holmberg, World Computer Exchange, Suède

Les participants ont discuté de l’infrastructure africaine et ont décelé les besoins spécifiques de la région dans ce domaine pour qu’elle puisse mieux fonctionner. Ils ont également travaillé sur les recommandations concernant les domaines où les volontaires pourraient participer le mieux et ce qui devrait plutôt être réservé au secteur privé, les sociétés et les opérateurs.

Méthodologie

Les participants ont discuté des trois questions suivantes:

  1. Quels sont les besoins spécifiques de l’Afrique en terme d’infrastructure?
  2. Comment les volontaires peuvent-ils aider à combler ces besoins?
  3. Quelles sont les recommandations qui peuvent être faites?

Synthèse

Le volontariat et l’infrastructure posent un certain nombre de difficultés. Etant donné la complexité technique, politique et économique du projet, il serait utile que l’aide des volontaires dans la construction de l’infrastructure africaine se fasse au micro-niveau et à l’échelle du pays. En effet, il semble que les structures principales doivent être conçues et construites par des entreprises ou des opérateurs de câbles professionnels. Cependant, les volontaires peuvent jouer un rôle important par le biais de projets universitaires, de volontariat d’entreprises et d’engagement dans des organisations de soutien.

Dans certains cas, les volontaires peuvent également se joindre à des équipes techniques professionnelles et jouer un rôle clé, en tant qu’administrateur ou conseiller d’ordre général, dans l’installation de réseaux pilotes; tel a été le cas pour les télécentres par exemple. Les volontaires permettent de rendre des projets pilotes plus durables grâce à la formation et au soutien technique qu’ils fournissent.

Les volontaires ont un rôle de plus en plus important à jouer dans les activités conçues pour soutenir de tels projets. Ainsi, on peut faire appel aux volontaires afin de faire connaître la technologie aux utilisateurs et de former ainsi que d’informer les gens. Pour ce faire, il est nécessaire de trouver des solutions pour permettre aux groupes de volontariat d’avoir accès aux technologies à faible coût. Quelques organisations de volontariat telles que Greenstar, Schools On Line, etc. travaillent dans ce domaine mais à petite échelle dans les régions rurales. D’autres comme Schoolnet Africa et Work Link ont réussi à brancher quelques écoles et quelques régions. Dans le cas de la World Link, la mise en place de l’infrastructure par des volontaires a créé un intérêt et une demande pour l’accès Internet qui a attiré l’attention des acteurs privés.

Pour atteindre les Objectifs de développement de l’ONU pour le millénaire, l’Afrique aura besoin de la meilleure technologie et de l’appui des meilleurs scientifiques et volontaires du monde entier. Cette difficulté va bien au-delà de l’Afrique et concerne la communauté internationale dans son entier, y compris les pays développés qui ont les moyens de prendre en charge des tâches de mise en réseau complexes qui nécessitent non seulement le développement technologique mais également de nouveaux modèles sociaux et commerciaux. De plus, une démarche multisectorielle est nécessaire pour parvenir à une situation où toutes les parties sont gagnantes.

Il est nécessaire d’établir une connexion entre les pays ainsi qu’à l’intérieur des pays (par exemple, IXP, les fibres connectant les pays, etc.). Et, même si on ne peut s’attendre à ce qu’ils prennent en charge la construction des réseaux elle-même, les volontaires ont un rôle à jouer dans la réalisation de ce projet. Plusieurs éléments font obstacle à l’établissement de ce réseau: les conditions géographiques, les questions du premier kilomètre, les perspectives des utilisateurs, les politiques, les monopoles, les considérations culturelles, etc. Si le travail volontaire est bien planifié et coordonné, il peut avoir un effet positif sur la plupart de ces questions.

Recommandations

  • Un inventaire des volontaires, des projets de recherche, des projets sur le terrain, des ONG dans le besoin, etc. donnerait une meilleure idée des possibilités offertes aux volontaires. Les activités des volontaires devraient également être coordonnées avec les politiques gouvernementales et les autres initiatives lancées.
  • En se basant sur cet inventaire, il faudrait créer une équipe africaine de volontaires dans le domaine des TIC qui pourrait être accueillie par le NEPAD. Cette équipe devra avoir des sections nationales pour s’occuper des questions nationales spécifiques et des questions reliées aux interconnexions et à la coopération par réseau entre différents pays. Elle recruterait, formerait, équiperait et coordonnerait les volontaires.
  • Les volontaires devraient être impliqués dans toute activité servant à dresser l’inventaire des besoins en infrastructure de chaque pays africain.
  • L’expérience tirée des télécentres pilotes est positive même si elle est limitée. Les volontaires peuvent jouer un rôle clé dans le développement du concept des télécentres et aider à l’ouverture d’autres centres. Ils auront l’occasion d’informer et de former les gens relativement à l’utilisation de base des TIC.
  • Il est nécessaire de trouver des solutions peu coûteuses en termes de volontariat. Cependant, étant donné que nous ne pouvons pas nous attendre à ce les volontaires payent de l’argent pour aller sur le terrain, il faut monter des mécanismes de financement pour ces projets.
  • Les volontaires pourraient soutenir la création de connaissance dans le domaine technique en Afrique. Une façon peu coûteuse de le faire est de mettre sur pied des centres de recyclage dans tout le continent. Ces centres devraient être durables en termes d’environnement pour pouvoir recevoir du matériel informatique utilisé envoyé par les pays de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) et le remettre à neuf. Ce type de centres créerait des emplois et un modèle économique durable.
  • Il est nécessaire de faire de la recherche sur les modèles de partenariats entre le secteur privé et celui du volontariat ainsi qu’entre les ONG et le secteur public.
  • Le monde universitaire est une bonne source de volontaires. Les partenariats entre universités devraient être plus nombreux et pourraient être financés par des organismes donateurs nationaux et internationaux.
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