1. Introduction
Sur l’initiative de la Famille des volontaires et du caucus des jeunes du Sommet mondial sur la Société de l’Information, s’est tenu, le jeudi 24 Mars 2005 à l’AGETIC, un atelier national sur le thème « Volontariat, Jeunesse et Société de l’information ».
Au sortir de cet atelier 5 sous thèmes ont été retenu pour cerner tout le contour du thème principal. Ainsi les volontaires ont été répartis entre les cinq thèmes retenus pour la préparation du Rapport National qui doit être remis le 15 août 2005 en vue de l’insérer au rapport mondial. C’est dire que le Mali va participer activement aux préparatifs du sommet mondial sur la société de l’information qui se tiendra en Tunisie (Tunis 2005 dont la première phase s’est tenue à Genève en 2003). Il ‘agit des thèmes suivants :
- Objectifs du Millénaire;
- Technologies libres et volontariat ;
- Décentralisation, municipalités, valeurs locales, bonne gouvernance;
- Développement de contenus (web, CDROM, DVD, multimédias) (textes images, etc.);
- Mobilisation des ressources pour le volontariat et une jeunesse plus active en vue du développement des compétences et de la promotion de l'entrepreunariat.
Cinq groupes thématiques ont été constitués et dans chaque groupe, il a été désigné un Modérateur de groupe et un rapporteur qui ont été chargé de conduire les travaux avec l’apport des autres membres du groupe.
Une proposition de programme d’activité a été lu et approuvé par le président Mohamed El Moctar MAHAMAR après des longues discussions qui ont certainement permis de mettre tout le monde sur la même longueur d’onde.
Ce rapport fait ressortir d'une part, un aperçu général de l'ensemble des informations liées aux ressources matérielles et financières, leur utilisation dans le développement humain du Mali. D'autre part, la synergie entre les contraintes et les perspectives, en vue de prévoir et d'aider à la prise de décisions en faveur de la jeunesse qui est le levier du développement socio économique de notre pays.
La population est (selon le recensement général de la population et de l’habitat 1998) de 9 810 912 habitants. Avec un taux d’accroissement naturel de 2,7%, une forte urbanisation et une évolution démographique rapide sont attendues au cours des 25 prochaines années (20 millions de maliens).
Ainsi, depuis une décennie les institutions de l’éducation et des TICS qui se sont succédées ont développé différents types de formation : l'alphabétisation fonctionnelle, la formation technique des jeunes, la formation professionnelle de base, le perfectionnement des cadres techniques et la formation des opérateurs.
Cependant, il a été généralement constaté que la formation donnée aux différents acteurs a été défaillante en terme de processus de formation des cadres, des agents, des producteurs et des différents opérateurs privés oeuvrant dans ce secteur. Le faible analyse des besoins de formation, et le manque d'analyse de la demande par rapport à l'offre actuelle de formation, expliquent en grande partie ces défaillances.
Il est claire que l’éducation est un droit fondamental au quel chaque malien doit jouir, mais ce droit d'éduquer ou de développer les compétences ne relève pas seulement de l’Etat. La société civile et les structures privées ont un rôle fondamental à jouer. C'est ce qui justifie les objectifs de plusieurs associations évoluant dans ce domaine depuis l’avènement de la démocratie.
Le thème de ce rapport est pris en compte sous plusieurs angles différents dans les projets de renforcement des capacités de l’Etat malien. Il vient faire le point sur les contraintes du développement des compétences, renforce avec des recommandations la politique nationale de l’éducation et des TIC et complète le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté qui ne couvre pas l’enseignement supérieur.
En somme, les TIC nous offrent une occasion unique d'arriver à ces fins. Il s'agit pour les pays en développement en général et le Mali en particulier, de saisir cette opportunité pour donner une nouvelle dynamique à la jeunesse et au développement humain.