World Wide Volunteer World Wide Volunteer
World Wide Volunteer World Wide Volunteer World Wide Volunteer
World Wide Volunteer
WWV Home / Report / Library Report (Part 4): Third World Summit on the
enfres  

Report (Part 4): Third World Summit on the Internet and Multimedia

Volunteer Reporters
10 October 2002
Contents

Closing Conference and Ceremony: "In view of the World Summit on the Information Society"

Time: 10 October 2002, 14:00-16:00 Location: A 450 Presenters/ Participants: Pierre Gangé
Executive Director of the Executive Secretariat of the World Summit on the Information Society (WSIS)  Reporter: Simon Hetherington (ICVolunteers) Languages: French Key words: Digital divide, socio-economic impact, ICT, IT, multimedia, employment, human resources

Mr. Pierre Gagné, Executive Director of the World Summit on the Information Society (WSIS), closed the Summit by providing an insight into the plans made for the upcoming WSIS.

Mr. Gagné addressed a speech to the specialists of Internet and Multimedia, underlining that we have entered a new society of information, in which many aspects of our lives, from learning to working and teaching have been fundamentally modified. He reminded his audience that it had once been thought that the society of information would be a promise of progress for the whole of humanity, but quickly noted that this promise had not been realized. Mr. Gagné exposed the great disparities between rich and poor countries regarding the access to Internet. 

He then gave a list of all the questions raised by this topic that the general assembly of the United Nations has decided to take under consideration during the World Summit that will be held in Geneva in December 2003 and in Tunis in 2005. He then summarized the topics that this World Summit will develop, reminding of the fact that the United Nation Summit will adopt a Declaration of Principle and a Plan of Action. He noticed that the Summit will involve the following four key actors: state nations, international organizations, private businesses and civil society. Each of these actors has a distinctive role:

  • States to define a legal and political framework that is stable and guarantees just and transparent competition, and adequate private investment;
  • International Organizations to elaborate, among other things, the norms and standards of the interconnection, allowing teams of IT and telecommunications to function in a worldwide network;
  • private companies and the industry to develop and deliver technology adapted to local situations and to invest in the construction and exploitation of the network;
  • Civil society to contribute, in a network of citizens, through universities, artists, media, NGOs, to the development of contents in all fields of human activity.

Pierre Gagné concluded his speech by addressing a wish and a hope that the society of information will go hand in hand with a globalization well managed, accepted, fair, pacific and respectful of diversity. He invited all participants to contribute in an active way to the next meeting of the committee of preparation of the Summit that will be held from the 17 to the 28 of February 2003.

Allocution prononcée par Pierre Gangé, Directeur Exécutif du Secrétariat Exécutif
Sommet mondial sur la Société de l'Information

Vers le Sommet mondial sur la société de l'information

A l'occasion de ce Sommet Mondial de l'Internet et du Multimédia, je souhaite d'abord vous apporter le salut du Sommet mondial sur la société de l'information qui s'ouvrira, en décembre 2003, à Genève, et vous dire tout le plaisir et l'intérêt que j'ai à me trouver parmi vous aujourd'hui. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour remercier très chaleureusement le comité organisateur de ce sommet pour l'occasion qui m'est offerte de vous entretenir brièvement du Sommet Mondial sur la Société de l'Information.

Vous, spécialistes de l'Internet et du Multimédia, le savez encore mieux que moi: au cours de ces dernières années, les technologies de l'information et de la communication ont modifié fondamentalement notre manière de vivre, d'apprendre et de travailler, en bouleversant les pouvoirs traditionnels, la politique, l'économie et le social, mais aussi l'école, les médias et la vie culturelle.

Nous sommes ainsi entrés dans une nouvelle société, la société de l'information, symbolisée par le PC, l'ordinateur portable, le téléphone cellulaire, l'Internet, le Multimédia, dans laquelle chacun peut—au moins théoriquement—produire, enregistrer, traiter et diffuser de l'information, sous forme orale, écrite ou visuelle, sans limite de temps, de distance ou de volume.

Au début, on a pensé que la société de l'information, accompagnée par la mondialisation de l'économie, allait conduire à une nouvelle répartition des activités, des emplois et des richesses entre le Nord et le Sud de la planète, qui entraînerait le progrès économique, la diffusion de la démocratie et le développement social.

La société de l'information, c'était alors une promesse, la promesse d'un progrès pour l'ensemble de l'humanité.

Cette promesse d'un avenir meilleur pour tous, il faut bien l'avouer, n'a pas été tenue: la société de l'information n'existe pas pour la plus grande partie de l'humanité. La grande majorité des pays du Sud rencontrent de nombreux problèmes pour se connecter et surfer sur le Net, qui reste une affaire du Nord: les pays riches, avec 19% de la population mondiale, rassemblent 91% des utilisateurs d'Internet...: en ce début de 21ème siècle, quelque 80 pays ont un taux de pénétration de l'Internet de moins de 1%: 60 pays ont encore aujourd'hui un taux de télédensité de moins de 10%...

A la lumière de ces données, comment développer une vision commune de la société de l'information? Comment poser les règles de base de la société de l'information? Comment partager la société de l'information avec l'ensemble de l'humanité? Comment mettre la société de l'information au service du développement humain? Comment lutter contre la fracture numérique? Comment aider les populations du Sud à être dans le coup? Comment mettre à leur disposition les infrastructures nécessaires? Comment leur permettre d'acquérir des ordinateurs qui représentent plusieurs années de travail? Comment former des utilisateurs? Comment créer des contenus? Et, last but not least, avec quels moyens financiers?

C'est pour répondre à toutes ces questions que l'Assemblée générale des Nations Unies a décidé, en décembre 2001, de convoquer le Sommet mondial sur la société de l'information, qui aura lieu en 2 phases, à Genève, en décembre 2003, et à Tunis, en 2005.

Ce Sommet mondial développera une vision universelle et une compréhension commune le la société de l'information. Traitant des modifications profondes que les nouvelles technologies de l'information entraînent dans tous les domaines de l'activité humaine, il examinera les moyens de mettre cette révolution au service du développement humain en luttant contre la fracture numérique.

Comment les précédents Sommets des Nations-Unies, ce Sommet, auquel seront invités nos Chefs d'Etat, adoptera, lors de la réunion de Genève, une Déclaration de Principes et un Plan d'Action. Mais, à la différence des précédents Sommets, il est ouvert, dès le début, à la participation et contribution active de tous les acteurs de la Société de l'Information, c'est à dire aux Etats membres des Nations-Unies, aux organisations internationales, à l'industrie de la communication et de l'information, aux organisations non-gouvernementales et à la société civile.

Vous le savez bien mieux que moi: grâce aux technologies de l'information et de la communication, l'action des utilisateurs et de l'industrie de l'Internet et du Multimédia s'est considérablement renforcée. Aujourd'hui, cette industrie et ses utilisateurs sont devenus, avec les gouvernements nationaux, les organisations internationales et la société civile, de grands acteurs de la Société de l'Information.

Après la Déclaration du Millenium—qui a reconnu l'apport, utile et nécessaire, de tous les acteurs de la Société de l'Information—, l'Assemblée générale de l'ONU a franchi une nouvelle étape en convoquant le Sommet mondial sur la société de l'information.

Ce Sommet n'est pas le dernier Sommet de la première génération: il est plutôt le premier Sommet d'une nouvelle génération. Il est construit sur la base d'une architecture nouvelle, qui se comprend facilement. En effet, le débat sur la société de l'information et sur la fracture numérique est le meilleur exemple de la nécessité d'associer, dans une même réflexion et dans une même action, quatre partenaires, les Etats nationaux, les organisations internationales, les entreprises privées et la société civile:

  • aux Etats de définir un cadre réglementaire et de politiques, sûr et stable, garantissant une concurrence juste et transparente, et propice à l'investissement privé;
  • aux organisations internationales d'élaborer, entre autres, les normes et les standards d'interconnexion, permettant aux l'équipements d'informatique et de télécommunications de fonctionner en réseaux sur toute la planète;
  • aux entreprises privées et à l'industrie de fournir des technologies adaptées aux situations locales et d'investir dans la construction et l'exploitation des réseaux:
  • à la société civile de contribuer, par les réseaux citoyens, par les universitaires, les artistes, les médias, les ONG, au développement des contenus dans tous les domaines de l'activité humaine.

A la forme, cette nouvelle architecture d'un Sommet mondial—qui tranche avec les formules classiques s'appuyant sur une représentation gouvernementale de caractère diplomatique - pose toute une série de problèmes, importants et délicats;

  • qui peut être accrédité?
  • qui peut participer activement?
  • qui peut prendre la parole?
  • qui peut déposer un amendement?
  • qui a le droit de vote?

Ces problèmes de procédure sont importants, mais ils ne sont pas insolubles. Après tout, l'Organisation internationale du travail (OIT) a bien su trouver—en 1919 déjà!— les solutions nécessaires pour faire siéger ensemble les Etats nationaux, les organisations d'employeurs et les syndicats de travailleurs!

Sur le fond, le Sommet traitera, avec tous les acteurs, publics et privés, les questions rélatives aux infrastructures et aux accès:

  • au développement, à la société du savoir, à l'économie de la connaissance et à l'emploi;
  • aux questions juridiques (telles que, à titre d'exemples, la propriété intellectuelle, la signature électronique, la cybercriminalité, et ainsi de suite...);
  • aux applications, aux contenus et à la diversité culturelle;
  • aux connaissances et aux formations;
  • aux rôles spécifiques des femmes et des jeunes.

Enfin, sur le plan politique, le Sommet mondial est préparé par un processus intergouvernemental, conduit par un Comité préparatoire (PrepCom) qui est présidé par l'Ancien Ministre de l'Education du Mali, S.E. Monsieur Adama Samassékou. Ces Comités préparatoires sont ouverts aux organisations internationales, aux organisations non-gouvernementales, aux entreprises du secteur privé et à la société civile. En outre, 4 conférences régionales en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique latine sont prévues.

Au terme de ce processus de préparation—national, régional et international—, le Sommet mondial devra d'abord définir une vision commune de la société de l'information, comprise et applicable par tous les Etats pour tous les habitants.

Ensuite, le Sommet mondial devra poser, pour toute la planète, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, les règles du jeu, fondées sur les Droits de la Personne, garantissant le libre-accès de chacun au savoir universel, la liberté d'expression et de création, la promotion de la diversité culturelle et le respect de l'ordre public international.

Enfin, dans le domaine du développement, le Sommet mondial devra permettre la mise en place d'un cadre juridique, sûr et stable, qui

  • de façon générale, attirera l'investissement privé et garantira une concurrence juste et transparente;
  • et qui, de façon particulière, assurera le secret des communications et protégera la sphère privée.

Aujourd'hui le consensus international sur le développement durable et les nouvelles potentialités offertes par les technologies de l'information et de la communication permettent d'espérer que la société de l'information sera fondée sur une base économique saine et sur un mode démocratique de prise de décision. Ainsi, la société de l'information accompagnera une mondialisation maîtrisée et acceptée, équitable, respectueuse de la diversité, pacifique, et accessible à tous.

C'est là mon voeu et mon espoir: je vous remercie donc de participer à la préparation de ce Sommet mondial, en activant les utilisateurs et l'industrie de l'Internet et du Multimédia, sur tous les thèmes qui vous sont chers, avec toutes les ressources de votre imagination et de votre créativité, de votre intelligence et de votre coeur.

En guise de conclusion, il me fait particulièrement plaisir de vous inviter non seulement à participer, mais également à contribuer de façon très active, à la prochaine réunion du comité préparatoire du Sommet, laquelle aura lieu du 17 au 28 février 2003.

Je vous remercie de votre attention.

World Wide Volunteer  top
World Wide Volunteer World Wide Volunteer World Wide Volunteer
World Wide Volunteer World Wide Volunteer World Wide Volunteer World Wide Volunteer
World Wide Volunteer World Wide Volunteer
World Wide Volunteer World Wide Volunteer World Wide Volunteer
World Wide Volunteer World Wide Volunteer
©2003-2024 World Wide Volunteer|design + programming mcart group|Updated: 2019-01-28 10:52 GMT|Privacy|